Mes outils...

En abandonnant l'argentique, j'ai abandonné la marque Pentax pour me tourner vers les "deux grands" et choisir au final le nippon aux couleurs jaune et noir.

Cadeaux, achats, reventes, neuf et occasion…. la panoplie s'est étoffée au fil des ans, en restant dans la limite du raisonnable, budget oblige. On dit souvent : "quand on aime on ne compte pas". En photographie si ! Acheter un boitier ou un superbe "caillou" au prix de trois à dix fois le Smic, je laisse ce choix aux fortunés ou aux professionnels.

Après le D300, j'ai pu acquérir le D750 et enfin le D780. Ces boitiers datent un peu, bien que... Ils ont été et demeurent des reflex polyvalents, très performants. Je ne suis pas vraiment un photographe «technophile», je ne me laisse pas emporter par les dernières nouveautés.

 La tendance est à l'hybride désormais. C'est la course aux pixels, aux iso et au tout électronique. De fait, d'autres géants de la photographie se sont engouffrés dans le marché au point de ne plus savoir quelle marque choisir rendant obsolète, au bout d'un an, le dernier appareil acheté. Sans compter les tarifs affichés, exorbitants voire prohibitifs, et la nécessité, en outre, de posséder un ordinateur haut de gamme pour le post-traitement. On devient des collectionneurs de matériel. On en oublie l'essentiel : la pratique, la créativité.

Une seule chose compte vraiment à mon humble avis dans le choix d'un boîtier : le confort de prise en main et le bon positionnement des boutons de raccourcis de façon à se concentrer davantage sur le sujet et la composition, plutôt que de chercher sans cesse à comprendre et agir sur les menus et réglages pléthoriques.